Rouge Première

Installation de la collective Combinaisons

Vernissage MER 6 MAI – 19h00

Installation visible du mercredi 6 mai au dimanche 17 mai
Ouverture de 13h00 à 19h00 du mardi au vendredi et de 13h00 à 18h00 le week-end

 


Sarah Avelisjan Ségealon, artiste chorégraphe
Performance dansée sur Ariane parle dans l ’espace de l’exposition Rouge Première.



Juliette Bargès, activiste poétique
Ariane parle, pièce sonore pour une danseuse. Durée approximative : 30 minutes.

Catherine Cayuela, artiste plasticienne
13, rue de la chance. 4 dames, 4 histoires, 4 panneaux décora tifs pour 4 femmes qui ne l’étaient pas.
Une armoire, un vélo, des robes et une fontaine, des pommes de terre, un rendez vous pour prendre le café, un pont, des bombes, des patrons de couturière, quatre histoires à lire, quatre femmes avec une audace et un courage éclatants comme le rouge.
Installation peinture, écriture. 

Evelyne Dumaine, artiste plasticienne
Kiki héroïne des temps modernes
Prête à bondir, éprise de justice, voilà une figure féminine qui ne s’en laisse pas compter. Kiki est une catcheuse qui évolue dans un univers insolite, celui de l’esbroufe, de l’épate, du grandiloquent. S’opposent à elle les forces du bien et du mal. Masquée, elle questionne l’identité et l’anonymat. Sa cape rouge lui donne sa force, son collant flamboyant te pique les yeux… Son coeur palpite et sa prise te foudroie. S’inventer un personnage issu d’une culture populaire et des luttes sociales pour mieux transcender le réel, revêtir une seconde peau et confier à son alter ego clés, coups de pieds sautés et balayettes.



Gillian Ferreira
Sans nom, généalogie matrilinéaire Dessiner la généalogie de notre famille par les mères permet de réaliser à quel point notre sentiment d’appartenance à une branche de notre généalogie plus qu’une autre est encore aujourd’hui étroitement lié à notre nom de famille. Crayon, encre de couleur et collage sur papier, 64 x 48 cm, à accrocher à un rideau, mur....
Dis, pourquoi tu fumes ? Depuis combien de génération pouvons-nous dire que les femmes sont libres et les égales des hommes ? Paquet de cigarette (peinture et collage) sous cloche en verre, à l’intérieur du paquet : écriture sur rouleau de papier, parole de Jules Jouyde la chanson « Fille d’ouvrier », 1887. 
Bella feminis genitalium Cette petite plante se rencontre principalement dans les lieux humides, particulièrement autour des maisons abandonnées, et terrains vagues. La tige pourvue de dents aiguës et espacées, munies de poils sur leurs deux faces est poisseuse car la fleur sécrète un produit gluant, utilisé pour la fabrication de la glu. Son odeur particulière est chaude et persistante, sa fleur cotonneuse est rose fushia lorsqu’elle est bien épanouie. Elle n’est pas comestible. Technique mixte sur papier, 29 x 21 cm, encadré accroché au mur ou rideau. 


Kim Graine, artiste peintre
Présentoir d'exposition orné d'un fond en velours rouge avec, épinglé à l'intérieur sur des bouts de papiers toilette de couleurs différentes, l’empreinte de bouches féminines faites avec du rouge à lèvre faites avec du rouge à lèvres. Ces bouts de papiers toilette sont épinglés comme des papillons ou insectes morts.


Catherine Herbertz
Envolupte. Parfois la peau monte au cerveau, parfois on tremble, parfois le sang afflue. Assemblure, dimensions variables. 



Brigitte Kohl, photodesigner
ELLES marchent. Des femmes qui marchent… pas de talons aiguilles, de vraies jambes dans de vraies chaussures… Elles avancent, décidées, déterminées, hésitantes parfois… dans de vraies chaussures… mais elles avancent… Un simple regard sur ces pas mais elles avancent… Un simple regard sur ces pas laissent entrevoir leurs pensées, laissent entrevoir leurs pensées, leur projection vers le futur, la maîtrise de l’évolution et le changement… leur projection vers le futur, la maîtrise de l’évolution et le changement…
DESCRIPTIF DES OEUVRES - ex 12 / 15 visuels 30 x 30 cm ex 12 / 15 visuels 30 x 30 cm -- prints pigmentaires sur papier prints pigmentaires sur papier Arches 
Installation : collage avec pastilles silicones (sans dégât pour le velours des sièges) sur les dessous des rabats. Le but étant de voir les visuels sur les sièges repliés et de ne plus les voir quand quelqu’un est assis.



Myriam Librach, peintre
Rupestre, les fils rouges courent sous la dernière couche de papier journal support de Rupestre, un journal mural continu qui se disperse en fragments cadrés, découpés, emportés par les regardeurs, et se reconstitue à mesure en intégrant ses restes. 
8 peintures de 200 fois 60 cm 8 peintures de 200 fois 60 cm – papier, journaux, peinture, collages, encres.
Performance : cadrer, découper, emporter un fragment du journal mural.


Agnès Marillier, peintre
La force de la fragilité
Viande offerte et crue.
Poing fermé côté paume dans lequel on peut s’insérer.
Similitude de forme.
Un rouge agressif mais une forme qui offre sa faiblesse.
Reprise de pouvoir, pouvoir joyeux sur cette chair crue, à nu. Travailler ces fragilités accumulées pour faire force (empowerment/agentivité) que ce soit dans la représentation ou dans les matériaux utilisés.
Les poings fermés côté paume, les poings de la révolte mais non de la violence sont paradoxalement fragiles dans la mesure où ils sont « ouvrables » ; des doigts peuvent s’y insérer, les forcer.
Faiblesse du drap tâché de vécu, fragilité du papier de chine…. associés ces deux matériaux font force.
Installation sans châssis, pièces suspendues dans une profondeur.
Huile sur papier de chine marouflé sur drap.
Dimensions variables : ≈ 32 x 20 cm et 42 x 30 cm

Aurélie Noël, artiste plasticienne
Mythologie
Je me souviens du magma
Nous étions sang
Il y a longtemps  il y a si longtemps
Tu ne pouvais pas
Tu n’avais pas en corps ta bouillie
Nous étions sang  (…)
Installation 1 : sculptures, sable, fil et cordon rouges 
Au sol, partiellement ensevelis sous du sable des mousses et des lichens (rouges), des morceaux de mues (peaux de latex de corps féminins) et une sculpture en tissus (et en papier entre autres) de femme, tous badigeonnés de sang, desquels part un tissage arachnéen de fils rouges (deux épaisseurs, du fil fin de couture et une sorte de cordon) qui s'élève et s'entrelace jusqu'au plafond. Suspendus et pris dans cette toile, sept visages - masques en céramique et en latex, peints au sang.
Installation 2 : Performance filmée, sa vidéo projetée sur un rideau en fils rouges pendant la durée de l'exposition...


Marie Pierre Redondon
Faire SANG : Des liens comme des tentacules jusqu'au ciel, comme un fleuve en son delta et/ou comme des racines, en rhizomerhizome - en laine en coton en ficelle de boucher, crochetés, formant circulations alternées de caillots et de bourgeons, qui partent aussi du plafond ou du haut des murs, et peuvent s'étirer jusqu'aux oeuvres des autres participantes, ou être autonomes. 
Faire AVEC : Des prénoms de femmes dont il est question dans nos lignées, écrits sur des lingettes servant à la non contamination du linge par décoloration  mais sciemment reteintes en rouge, suspendues sur une corde à linge. 
Un texte à lire et à entendre (montage sonore de 45 minutes)...

Avec la participation de Isabelle Gomez et Annick Picchio...