D’après Le Verfügbar aux enfers de Germaine Tillion (Editions La Martinière)
Cie Nosferatu
Théâtre Opérette
[à partir de 15 ans] [1h15]
Vendredi 15 novembre – 20h00
Dimanche 17 novembre – 16h30
Lundi 18 novembre - 19h30
Résister en écrivant, chanter à la barbe des geôliers nazis pour défendre sa dignité, c’est le moyen qu’a trouvé Germaine Tillion pour survivre au camp de Ravensbrück en 1944.
Ce texte a été écrit du fond d’une caisse d’emballage où elle et ses camarades avaient réussi à trouver refuge. Il met en scène, à la façon d'un music-hall, les déportées de Ravensbrück. Convoquant le souvenir des rengaines populaires, du bon vin qui réchauffe, des joyeuses tablées d'antan, elles luttent contre leur condition inhumaine avec la plus redoutable des armes : la joie de vivre.
Ce spectacle est une revue musiquée, et de surcroît sans partition : les paroles sont en effet chantées sur des airs connus de l’époque, selon un mécanisme qui rappelle le song play du XVIIIe siècle et surtout la comédie en vaudeville, genre musico-théâtral né en France à la fin du XVIIe siècle et dans lequel des airs connus étaient repris sur de nouvelles paroles.
La mosaïque musicale de cette revue unique en son genre reflète la mémoire sonore du groupe des déportées et s’étend des chants scouts aux chansons populaires à succès, de la publicité radiophonique au répertoire classique de l’opérette et de l’opéra. Quant aux textes inventés pour l’occasion, ils avaient pour but étonnant d’aider les prisonnières à résister au désespoir quotidien par le rire en représentant leur propre situation sous l’angle de la dérision… une attitude exceptionnelle dans l’histoire des camps de concentration nazis.
Mise en scène
Claudine Van Beneden
Avec
Solène Angenoli, Angeline Bouille, Isabelle Desmeros, Barbara Galtier, Claudine Van Beneden et Raphaël Fernandez
Arrangements musicaux
Grégoire Béranger et Jean Adam
Musicien
Grégoire Béranger
Scénographie
Blandine Vieillot
Costumes
Marie Ampe
Création lumière
Hervé Bontemps
Chorégraphie
Jérémy Pappalardo
Séances scolaires à la demande